C'est avant tout de l'agriculture biologique et cela signifie :

Plus aucun pesticide, on ne les remplace par rien, exepté par quelques mesures prophylaxiques (mesures à prendre pour prévenir une maladie; une prophylaxie désigne le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir l'apparition ou la propagation d'une maladie.)

Des traitements phytosanitaires avec des composés NON CHIMIQUES tels que :

- Le soufre contre l'Oïdium (ou Erysiphe necator est avec le mildiou, une des principales maladies de la vigne. Les dégâts peuvent être spectaculaires si les conditions climatiques sont favorables ou en l’absence de protection. Ce champignon est présent dans tous les vignobles. Les attaques les plus régulières sont observées dans le sud de la France, mais on l’observe de plus en plus dans les vignobles septentrionnaux avec des dégâts non négligeables. L’oïdium attaque tous les organes verts de la vigne : pousses, feuilles, rameaux, inflorescences et grappes).

- Le cuivre contre le Mildiou (Le mildiou de la vigne (Plasmopora viticola) est une des maladies les plus redoutables et certainement la plus redoutée des viticulteurs. En l’absence de protection, les dégâts peuvent être spectaculaires et aller jusqu’à la destruction totale de la récolte. L’influence sur la qualité peut également être importante. Le mildiou peut attaquer la vigne dès la sortie des premières feuilles. Les grappes restent sensibles jusqu’à la véraison. Les entre-cœurs sont réceptifs au mildiou jusqu’à la fin. Les feuilles âgées atteintes, présentent des symptômes dits « mosaïque » en fin de saison. D’une façon générale, tous les organes « verts » sont sensibles au mildiou).

Ces traitements n'agissent que par contact sur la plante.

Début Juillet, les résultats sont satisfaisants mais ne crions pas victoire, la saison n'est pas finie et une vigilance accrue est necessaire.